jeudi 29 janvier 2009

de retour...




De retour a raiatea où après une petite semaine de travail sur le bateau (antifouling, arbre d'helice...)celui ci a retrouvé l'eau enfin après 3 mois au sec..

Rugby pour benoit, danse tahitienne pour béné..chacun retrouve ses activités... construction d'un taud...
Jusqu'a la sciatique de benoit qui impose le lit pour 10 jours :) On s'occupe comme on peut chez eleonore

mercredi 27 août 2008

BORA BORA

Un peu décus, il faut le dire par le nombre d'hotel devastant la côte.. farés traditionnaux certes mais empiétant énormément sur le lagon au point qu'on ait du mal à reconnaitre les cartes marines. La couleur du lagon est certes exeptionnelle mais il manque le côté sauvage des autres iles.. une belle baignade avec les raies tout de même et un peu de planche à voile pour le capitaine, nous ne restons que quelques jours.

mercredi 20 août 2008

Tahaa

Magnifique et sauvage. Le lagon est superbe et se révèle un vrai aquarium. Les mouillages se font sur 2 à 4 mètres de fond... Un vrai paradis.. Rencontre d'alain et christina et de leur propriété polynésienne superbe ainsi que de Clara, de l'ile de Paques.. Excellente soirée dans la baie de Hamane au bar de l'hotel hibiscus et sa fondation pour la protection des tortues. Bref que de bons souvenirs..

lundi 4 août 2008

Huahine

Bonne navigation.. arrivée par la passe Est où nous trouvons un petit mouillage désert bien sympathique.. Remontée avec la Pépette ( notre annexe) de la rivière et de ses nombreux parcs à poissons nous donne des airs d'explorateurs amazoniens, puis explorations du lagons le lendemain, les couleurs sont superbes. Huahiné offre les montagnes des marquises mêlées au lagon des tuamotus dans une ambiance sauvage très agréable: un gros coup de coeur ! Nous assistons aux danses traditionnelles au maraé du sud où nous rencontrons deux routards de 65ans qui font leur tour du monde a pieds. Nous irons mouillés ensuite à Faré du coté ouest car un fort vent d'est est annoncé, tour de l ile en voiture inoubliable, visite des anguilles sacrées aux yeux bleus ( tellement énormes a force d'être nourries qu'elles n'ont plus assez d'eau pour nager). Nous visitons également une vanilleraie où nous assistons au mariage d'une fleur et où l'on fait le plein pour la métropole. Nous profitons d'une bonne fenetre météo pour nous diriger vers raiatea.

mardi 1 juillet 2008

PAPEETE

bien arrivés après 3 jours de navigation, du vent cette fois mais on a du barrer, notre pilote faisant à nouveau des siennes.. nous retrouvons la civilisation, les gens ( forts gentils) mais surtout la viande de nouvelle zelande.. et les dépenses ( dur dur en polynésie).
Bien occupés par les soucis administratifs de la thèse de benoit, des formalités de sortie du bateau et des billets pour le retour en France... On retrouve quelques amis également, on s'offre quelques jours de marina pour s'occuper du bateau et faire les pleins puis on va mouiller du coté de punauiia en attendant l'arrivée d'éléonore, soeur de Benoit. Quelques tours de l'ile en voiture et bringues tahitiennes au café des entrepreneurs et c'est reparti assez vite.. Car après avoir vu la beauté des îles, tahiti ne donne vraiment envie de rester très longtemps.
Petit passage à Moorea et sa baie de cook où nous mouillons. Les vents forts nous envoient droit dessus un catamaran dont l'ancre dérape mais heureusement les passagers s'en rendront compte à un mètre de notre coque et le moteur énergique évitera la rencontre. visite de l'ile en TRUCK.

dimanche 29 juin 2008

tuamotus :

10 jours de traversée au lieu de 5 en tant normal, quasiment pas de vent mais nous ne cédons pas à la facilité du moteur et continuons bravement. Pas de pêche, nous n’allons pas assez rapidement, la mer est tellement calme que nous faisons des aquarelles pour patienter. Le pilote marche à peu près. Anniversaire du second en mer avec grandes expériences culinaires du capitaine : lasagnes aux épinards (aux poissons) et tarte au poireaux ( pas mal). Arrivée le matin du 25 mai au petit jour devant la passe de l’atoll que nous franchissons sans trop de problème, la mer étant calme depuis plusieurs jours déjà. Mauvaise surprise nous ne sommes pas les seuls au mouillage, le paradis n’est plus un secret. L’eau est d’une transparence inimaginable et les requins viennent bientôt réaliser sous la coque un ballet majestueux. Exploration des motus environnant où nichent sternes et fous, pêche sous marine pour le captaine ( poisson perroquet au lait de coco : un régal) et pêche à la ligne pour le second : qui se coince dans le corail et dont nous mettrons deux jours à nous défaire. Plongées dans la passe, les poissons ne sont pas farouches, des énormes napoléons viennent nous voir. Coucher de soleil à foison dont nous ne nous lassons pas ainsi que de la couleur du lagon avec ses dégradés de bleus et de verts.
Le 29 mai, un pêcheur dans la passe alors que nous petit-déjeunons sur le pont. Quand il se met à godiller nous reconnaissons notre ami gil avec qui nous partons en expédition pour récuperer des noix de coco et qui nous apprend à dépecer les jeunes cocotiers pour récupérer les cœurs ( et à en replanter un systématiquement). Il nous invite à venir partager son mouillage un peu plus loin, désert cette fois… Nous le rejoignons dans l’après-midi. Découverte du village abandonné et sa citerne d’eau douce.. une petite église bien mignonne et refaite récemment y trône. Le village est en fait occupé 2 mois dans l’année pour récolter le coprah ( chair de la noix de coco). Repérage en vue d’une expédition langouste du coté récif qui s’avèrera un échec. Toujours avec Gil, nous décidons de traverser le lagon vers les mouilages d’en face encore plus déserts et de sable blanc : nous y resterons un mois. Gil nous apprendra à fabriquer de l’huile de coco délicieuse en salade, à trouver les coquillages sept doigts et ce qui se mange dans le corps, nous explorerons les patates de corail à fleur d’eau au milieu du lagon et leur faune enchantée, nous y récupérerons des huîtres perlières ( pas de perle mais de la nacre pour réaliser des bijoux). Un peu de nettoyage de foret et de replantage de cocotiers, feu de bois, poissons grillés au clair de lune. Noux développons une technique de capture de crabes des sables entre deux noix de coco révolutionnaire ( brevetée) pour les déguster ( très fins). Les réserves alimentaires diminuent mais nous restons dans notre petit paradis qui nous offrent largement de quoi manger tous les jours ( manque de fruits surtout). Nous capturons des sept doigts que nous attachons en laisse a coté de l’encre et qui se baladent un peu. Planche à voile sympathique pendant une petite semaine venteuse. Le second se prend de passion pour les bernard-l’ermite. Les réparations du bateau nous prennent un peu de temps. Les motus environnant sont des réserves ornithologiques superbes où nous pouvons observer les nids des sternes paradis et un énorme oisillon de fou à pieds rouges. Toujours à la recherche des langoustes…sans succès.. elles nous narguent :nous trouvons à marée basse des antennes et des pattes gigantesques d’un bleu magnifique.. Nous trouvons même un soir une langouste entière mais vide, morte de vieillesse… Anniversaire du capitaine, pates en sauce pour l'occasion ( les dernières) Un matin, un anglais arrive et vient mouiller à 20 mètres du bateau dans un lagon désert, il repart 5 minutes après la visite courtoise de gil ( est-ce que c’est le fait qu’il lui ait dit que son bateau était moche ?) l'air pas très content.. Il nous faut commencer à songer au départ, les noix coco nous lassant un peu.. d'autres plaisanciers nous rejoignent, nous faisant retrouver un peu les rapports sociaux, RFO nous apporte le lot de bonnes nouvelles du monde.. on fait le plein de coco et quittons notre atoll le 24 juin le coeur gros..

dimanche 27 avril 2008

Marquises : UA - HUKA

27 avril, arrivée à l’île de UA-HUKA dans la baie de Hané, de nuit à la suite de guillaume et joanna. Le débarquement y est sportif également et nous ferons annexe commune de nombreuses fois pour rallier les forces des pagayes et de la course contre les vagues.. Nombreux fous rire, nous sommes prets pour un championnat de bobsleigh..
A pied jusqu’au village de la baie suivante HOKATU mais c’est dimanche, il n y a quasiment personne dehors. Un peu de cheval en passant…Rencontre des jeunes du village de Hané où nous sommes mouillés ainsi que de Paule et Romain, jeunes voyageurs terrestres et nous passons la soirée tous ensemble autour d’un bon feu de bois sur la plage au rythme des guitares et des ukulélés..
Du stop pour Vaipae, village suivant où nous visitons le musée ethnologique et le centre artisanal, ballade dans le village et rencontre de Venance : THE sculpteur de ukulélé des marquises chez qui béné craque pour un modèle qu’il accepte de modifier un peu. Visite des hauteurs et des grottes surplombant la vallée. Cette île est différente, aride.. La terre est rouge et tous les chevaux et chèvres sauvages accentuent les airs de grand canyons : c’est grandiose. Nous quittons l’île avec regret, un rendez vous avec gilles à NUKU HIVA nous pousse à partir..

Fabrication du lait de coco pendant la traversée.. Râper la chaire finement puis la presser dans un linge propre..